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 Les contours de la diplomatie de Sarkozy

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velpo
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MessageSujet: Les contours de la diplomatie de Sarkozy   Les contours de la diplomatie de Sarkozy Icon_minitimeMar 08 Mai 2007, 12:02

L'Europe, l'Afrique, la Méditerranée, les relations transatlantiques et le changement climatique figurent parmi les priorités de Nicolas Sarkozy.

SI « RUPTURE » il y aura dans la politique étrangère de la France, elle sera d'abord dans le style. L'exemple a en a été donné dimanche soir, quelques minutes après l'annonce du résultat de l'élection. Alors que la diplomatie avait été reléguée à l'arrière-plan durant la campagne, n'offrant que peu de prises à un vrai clivage entre les deux finalistes, le chef de l'État tout juste élu a donné le ton dans sa déclaration de la Salle Gaveau. Son discours a reflété l'ambition d'une action internationale active fondée sur les valeurs universelles de tolérance, liberté, démocratie, humanisme. Au nom des droits de l'homme, Nicolas Sarkozy a répété ces derniers mois qu'il dirait leur fait à la Russie et à la Chine. Il a plusieurs fois contesté la notion de « domaine réservé », préconisé un rôle accru du Parlement, affiché sa proximité avec Israël et sa distance avec les relations trop personnalisées souvent reprochées au président sortant et prôné, en décalage avec ce dernier, davantage de fermeté à l'égard de l'Iran. La crise de l'otage français détenu en Afghanistan constituera un premier test. Des intentions aux actes, les initiatives du nouveau chef de l'État seront attentivement suivies. Sur bien des dossiers, faire bouger les lignes ne sera guère chose aisée. La continuité tend plutôt à prévaloir à l'extérieur d'autant que le candidat de l'UMP victorieux se réclame ouvertement de la matrice gaulliste.


Agir vite en Europe


Mais dimanche soir, il était frappant de constater comment, l'espace d'une courte intervention, Nicolas Sarkozy a endossé les habits d'un président de la France s'adressant au monde, lançant une série d'appels et dressant, sur le mode programmatique, la liste de ses priorités. Elles esquissent la physionomie de la nouvelle diplomatie française.


L'Europe figure à l'avant-scène et occupera les premières pages de l'agenda diplomatique de Nicolas Sarkozy. « Toute ma vie, j'ai été européen (...) je crois sincèrement en la construction européenne », a-t-il dit en annonçant qu'avec lui, « la France est de retour en Europe ». Son slogan de campagne aura trouvé une résonance particulière dans l'Union : « Depuis le non français au référendum, les Vingt-Sept ont le sentiment que rien n'était plus possible et que maintenant tout redevient possible », résumait, à la veille du deuxième tour, un diplomate français.


Conscient des attentes de ses partenaires, Nicolas Sarkozy veut agir vite. Favorablement accueilli par ses pairs, soulagés de voir s'éloigner le spectre d'un nouveau référendum, le nouveau président entend faire ratifier par le Parlement un « traité simplifié substantiel » reprenant dans le projet rejeté en 2005 les mécanismes visant à améliorer le fonctionnement de l'Union (instauration d'une présidence stable, d'un chef de la diplomatie européenne, de coopérations renforcées...). Le Conseil européen de juin devrait convoquer une conférence intergouvernementale pour rédiger ce texte avant la fin de l'année. Nicolas Sarkozy souhaite le voir être ratifié avant la présidence française de l'Union, qui commence le 1er juillet 2008.


Parallèlement, le président élu entend tirer toutes les leçons du non français de 2005, interprété comme un signal de l'angoisse des Français devant la mondialisation. Dimanche soir, il a « conjuré » ses partenaires européens « d'entendre la voix des peuples qui veulent être protégés ». Dans le même souffle, il leur a demandé « de ne pas rester sourds à la colère des peuples qui perçoivent l'Union européenne (...) comme le cheval de Troie » de la mondialisation.


« Amis américains »


Le refus assumé de voir la Turquie entrer dans l'UE constituera une des marques de fabrique du quinquennat même si, dans les faits déjà, « les négociations connaissent un quasi-gel de fait », comme le relève un diplomate. À l'occasion de la prochaine évaluation de la Commission, en octobre, Nicolas Sarkozy pourrait chercher à les réorienter vers une option s'articulant avec son grand projet d'Union méditerranéenne.


Deuxième priorité, l'Afrique qui pourrait faire l'objet, dès la rentrée de septembre, d'un premier voyage extra-européen. « Nous voulons l'aider à vaincre la maladie, la famine, la pauvreté, à vivre en paix », a-t-il lancé dimanche, évoquant une « politique de développement ambitieuse ». Ses propos visent aussi à apaiser l'inquiétude suscitée chez les Africains par l'« immigration choisie », autre thème phare de l'ex-candidat UMP. Celui-ci a également évoqué un réexamen du déploiement militaire sur le continent (comme ailleurs dans le monde, comme en Afghanistan.


Troisième priorité, les relations transatlantiques. Avec les « amis américains », Nicolas Sarkozy entend, là encore, tourner définitivement la page du différend irakien. George Bush a reçu le message, qui l'a appelé dimanche soir, quelques minutes après la victoire, et déclaré hier voir de « véritables opportunités » de travail avec le Français. La relance avec les États-Unis se profile mais elle ne pourra se départir des fondamentaux gaullistes. Washington doit ainsi « accepter que ses amis puissent penser différemment », a dit Nicolas Sarkozy, en appelant les États-Unis « à ne pas faire obstacle à la lutte contre le réchauffement climatique ». La France, a-t-il affirmé « fera de ce combat son premier combat ».
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